Si la question doit être posée, c’est qu’elle a sa raison d’être. Serait-ce difficile de devenir propriétaire en étant jeune, et pourquoi ?
Il y a là différents aspects à considérer : les pratiques de la vente immobilière, c’est-à-dire les habitudes des banques, des courtiers, du monde financier en général, puisqu’il s’agit d’achats onéreux, voire très onéreux, d’une part, et les caractéristiques de la jeunesse, d’autre part, car s’il y a problème, cela tient bien au regard habituellement porté sur la jeunesse, et donc à la confiance qui lui est faite ou refusée.
Devenir propriétaire jeune, est-ce financièrement si difficile ? A première vue, non, puisque le bien a un certain coût ne dépendant pas de l’âge du client ! Certes, à vingt ou vingt-cinq ans, les portefeuilles ne sont pas très remplis… le sont-ils davantage après ? Nous touchons là une réalité plutôt ancrée dans nos schémas habituels de pensée, ou auxquels « on » nous fait penser, plutôt de force quand il s’agit de notre banquier !
En effet, par habitude, les français ouvrent plutôt des livrets d’épargne. Les anciennes générations s’en contentaient, et lorsque leurs enfants commencent à recevoir des étrennes substantielles, ou à occuper leurs premiers emplois d’été, c’est par ce biais que se nouent les premiers contacts bancaires, en sus de l’ouverture, si elle est nécessaire, d’un compte courant. Ensuite, le parent s’efface, la banque gère ses clients selon ses habitudes, se renseignant régulièrement sur ses plus jeunes épargnants : que font-ils ? Sont-ils étudiants, apprentis, actifs ? Quel poste occupent-ils alors ? Le tout avec un œil sur les chiffres (l’informatique travaille à merveille !) : les besoins en liquidité sont suivis, évalués, bien sûr, la carte bancaire est vite proposée, … pour l’épargne, il faut qu’un livret arrive à son plafond pour qu’un second soit proposé, le panel est large ! Et c’est après quatre ou cinq ans qu’une autre forme d’épargne va être proposée, sous forme d’assurance-vie. Mais combien d’années faut-il attendre encore pour que nous soyons intéressés à l’immobilier ou à la bourse ? Ou quels seuils d’épargne mensuelle faut-il atteindre pour n’être pas considéré comme « un petit joueur » ?
Prêt immobilier pour les jeunes : une aubaine pour les banques !
La réalité est pourtant simple, même si elle reste discrète, votre banquier ne vous en a pas informé ? L’Etat cherche des investisseurs, et ne dédaigne pas la jeunesse ! Les aides à l’acquisition d’un appartement pour un jeune sont actuellement inouïes en comparaison des aides qu’ont reçues leurs parents et grands-parents pour acheter leur propre demeure ! Voyez plutôt :
- Pour l’achat d’un bien immobilier : prêts sans apport initial, fiscalité avantageuse, frais de notaire réduits, exonération de taxes foncières, … (Voir Pourquoi investir dans l'immobilier ?)
- Pour une mise moins risquée, achats de parts de SCPI, c’est-à-dire un portefeuille de parts auprès de sociétés de gestion d’immeubles : rendement plus élevé que les livrets assuré ! (rendement attendu de 4,5% sur 2018)
- Le crowdfunding immobilier, qui s’y apparente, permet des investissements très réduits (dès 1000€) et de se retirer à très court terme (24 mois), idéal si l’on ne peut immobiliser trop longtemps son capital : au moins il aura bien mieux fructifié que sur un livret traditionnel, avec un taux moyen de 9,7 % en 2018, chiffre rapporté par les plateformes de crowdfunding immobilier.
Devenir propriétaire jeune n’a donc jamais été financièrement aussi facile !
Acquérir un bien immobilier en étant jeune, cela présent-t-il donc d’autres difficultés ? Nos banquiers, courtiers et autres promoteurs, s’ils sont réservés envers la jeunesse, espèrent sans doute que les années leur permettront de discerner quels sont les clients auxquels on peut faire confiance. C’est bien connu, on juge l’arbre à ses fruits. Pourtant, nos « quadras », « quinquas », etc. ne présentent-ils que des points forts ? Quand on consulte les questionnaires médicaux auxquels nous sommes soumis en cas de prêt immobilier, on peut se demander s’ils restent vierges longtemps, les années passant … Il vaut mieux les remplir avant trente ans !!
La jeunesse peut être considérée « fofolle », c’est d’ailleurs sa spontanéité et son ouverture d’esprit qui font sa fraîcheur et son attrait. Mais nous connaissons tous des irresponsables de quarante ou même soixante ans ! Certains n’ont jamais su gérer leurs affaires, et cela ne tient en rien à leur âge, mais plutôt à leur éducation ! Or la jeunesse moderne n’est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche : tôt il lui a fallu se battre, être inventive, la meilleure, la plus rapide, … Les exemples ne manquent pas, à toutes les époques, de personnalités qui ont commencé avec rien ou presque et se sont hissées très haut ; inutile donc d’attribuer à la jeunesse des défauts qui ne la caractérisent pas dans son ensemble.
C’est toute la raison d’être de Vision'ère Immo, qui se bat à vos côtés auprès de partenaires – financiers entre autres ! – prêts à vous soutenir pour que vous puissiez acheter en étant jeune, et avoir malgré tout une vie non seulement décente, mais pour que vous ne soyez pas forcément exsangues à la fin du mois, comme l’ont parfois été vos parents, qui ne cumulaient pas autant d’avantages que vous pour investir dans l’immobilier…